Périménopause symptômes : reconnaître, comprendre et mieux vivre cette phase hormonale

Article mis à jour le 26 novembre 2025

Tu te sens différente ces derniers temps, sans vraiment comprendre pourquoi ? Tes règles font des siennes, ton sommeil n’est plus ce qu’il était, et ton humeur joue au yoyo ? Tu le sens : quelque chose change en toi. Ton corps réagit différemment, ta tolérance au stress diminue, tes émotions te débordent. Ces symptômes de la périménopause que tu ressens ne sont ni dans ta tête, ni une fatalité.

La périménopause aussi appelée préménopause, c’est cette période de transition hormonale que presque toutes les femmes traversent avant la ménopause, souvent dès 35-40 ans. Le problème ? On en parle peu. Résultat : des millions de femmes vivent ces changements sans savoir ce qui leur arrive.

Dans cet article, tu vas découvrir comment reconnaître les symptômes, comprendre pourquoi ton corps réagit ainsi, et surtout : agir concrètement pour retrouver ton équilibre et ta sérénité. Prête à reprendre le contrôle ? C’est parti.

Pourquoi tant de femmes se sentent perdues durant la périménopause ?

Depuis des générations, on parle de la ménopause, mais rarement de la périménopause. Cette phase reste invisible, souvent ignorée par le corps médical et les médias.

Et quand les premiers signes apparaissent dès 37-38 ans, beaucoup de femmes pensent que c’est du stress ou de la fatigue passagère. Certaines se font même dire « Vous êtes trop jeune » alors que leur corps leur envoie des signaux clairs. Pendant cette période, tu continues à tout gérer, enfants, travail, maison et quand la fatigue ou les larmes arrivent, la culpabilité suit. Mais ce n’est pas un manque de volonté : c’est ton système nerveux saturé et tes hormones qui changent.

Chaque femme vit différemment cette transition, selon sa génétique, son alimentation, son stress et son mode de vie. La périménopause est simplement la prochaine grande étape de ta vie de femme, une étape que tu peux choisir de traverser consciemment.

Qu’est-ce que la périménopause ? Cette période de transition qu’on ne t’explique pas assez

Périménopause vs ménopause : comprendre la différence

Avant de parler de périménopause, faisons un petit détour par la ménopause. On sait toutes plus ou moins ce que c’est, non ? Souvent, on entend : « C’est quand les règles s’arrêtent ». Oui… et non. C’est un peu plus précis que ça.

La ménopause, c’est le jour exact des dernières règles d’une femme, après 12 mois consécutifs sans aucun saignement. Si, au bout de 7 mois d’arrêt, les règles réapparaissent, on repart à zéro : il faut compter 12 mois complets sans menstruations. L’âge de la ménopause varie d’une femme à l’autre, mais elle survient généralement entre 45 et 55 ans, avec une moyenne autour de 51 ans en France.

Donc, une femme ménopausée, c’est une femme d’environ 45 à 55 ans qui n’a plus eu de règles depuis un an. Ce qu’on oublie souvent, c’est que la ménopause ne dure qu’un seul jour. Le lendemain, on entre dans une nouvelle étape : la post-ménopause, qui durera tout le reste de la vie. Si tu es ménopausée à 50 ans et que tu vis jusqu’à 95 ans, cela représente 45 ans de ta vie passés dans cette phase.

Parfois, une femme d’une cinquantaine d’années peut ne plus avoir de règles (on parle d’aménorrhée) sans être encore ménopausée. Dans ce cas, une prise de sang peut aider à confirmer. On y mesure notamment le taux de FSH (hormone folliculo-stimulante), sécrétée par le cerveau, qui “ordonne” aux ovaires de stimuler la production d’œstrogènes. Quand la FSH est élevée, c’est le signe que les ovaires ralentissent leur activité.

Quand commence la périménopause et combien de temps ça dure ?

Et la périménopause, alors ? C’est la période de transition qui précède la ménopause et qui inclut aussi la première année sans règles. C’est durant cette phase que tout commence à bouger : les changements physiques, émotionnels et hormonaux se font sentir. Tu seras peut-être surprise d’apprendre que la périménopause peut durer entre 2 et 12 ans avant la ménopause, et qu’elle peut commencer dès la fin de la trentaine. Oui, tu as bien lu : certaines femmes ressentent les premiers signes dès 38–40 ans. Cette phase, souvent mal connue, est pourtant le moment idéal pour agir : comprendre ce qui se passe dans ton corps, ajuster ton mode de vie, soutenir tes hormones naturellement et poser les bases d’un équilibre durable pour les années à venir.

Le tableau suivant t’aidera peut-être à y voir plus clair, à visualiser cette différence simplement :

Caractéristiques	Périménopause	Ménopause	Post-ménopause
Âge moyen	35-45 ans	45-55 ans (moyenne : 51 ans en France)	À partir de 51-52 ans
Période	Avant la ménopause	Fin des règles (1 jour précis)	Après la ménopause
Règles	Présentes, mais irrégulières (plus courtes, plus longues, plus abondantes ou plus légères)	Absence totale depuis 12 mois consécutifs	Aucune
Fluctuations hormonales	Très importantes (montagnes russes d’œstrogènes et baisse de la progestérone)	Œstrogènes bas, aucune production de progestérone	Œstrogènes très bas et stable et pas de progestérone
Fertilité	Diminue, mais la grossesse est encore possible	Nulle	Nulle
Durée	De quelques années à une décennie	1 seul jour, puis débute la post-ménopause	Tout le reste de la vie

Les 4 phases de la périménopause

À partir de 35 ans, parfois même un peu avant, le corps d’une femme commence doucement à changer. Ce changement ne se fait pas du jour au lendemain : il s’installe progressivement, souvent sans que tu le remarques tout de suite.

• Phase 1 – Les premiers changements (milieu/fin trentaine – durée 2 à 5 ans) : c’est le tout début de la transition hormonale. Tu as encore des cycles réguliers, mais les ovulations deviennent moins régulières. Certains mois tu ovules, d’autres non. Résultat : un mois tu te sens « toi-même », le suivant tout te semble plus difficile. Les premiers signes apparaissent : troubles du sommeil, seins sensibles, humeur changeante, règles plus abondantes. Ton taux de progestérone commence à baisser, tandis que l’œstrogène reste élevé. C’est ici que commence le déséquilibre hormonal. L’objectif ? Préserver une ovulation régulière le plus longtemps possible, car elle ne sert pas qu’à concevoir : elle fabrique aussi les hormones qui protègent tes os, ton humeur, ton sommeil et ton cœur.
• Phase 2 – Les changements deviennent visibles (40-45 ans) : ton cycle commence à se dérégler : il varie de plus de 7 jours d’un mois à l’autre. Les symptômes hormonaux s’intensifient : fatigue, irritabilité, sautes d’humeur, bouffées de chaleur, digestion perturbée, baisse de libido. Ton corps te parle, mais souvent on ne comprend pas encore son langage.
• Phase 3 – Les cycles qui sautent (45-50 ans) : tu commences à avoir des cycles « sautés » : plus de règles pendant 60 jours ou plus, puis un retour. Ce va-et-vient hormonal peut être très déstabilisant. C’est la période des montagnes russes : quelques semaines de calme, suivies d’un retour brutal des symptômes.
• Phase 4 – La transition finale (49-52 ans) : les cycles deviennent rares, espacés, jusqu’à leur arrêt complet. Les bouffées de chaleur, insomnies et brouillard mental peuvent être plus marqués. Rappel important : si tes règles réapparaissent après 8 mois d’absence, il faut recommencer à compter depuis zéro pour atteindre les 12 mois nécessaires.

Chaque femme vit sa transition à son rythme, il n’y a pas de modèle unique.

Les symptômes de la périménopause : quand ton corps t’envoie des signaux

Les symptômes physiques les plus fréquents durant la périménopause

La première phase : la baisse de la progestérone. Quand la progestérone commence à diminuer, tu peux remarquer l’apparition de symptômes très caractéristiques :

• Syndrome prémenstruel accentué (irritabilité, anxiété, larmes faciles)
• Maux de tête ou migraines cycliques
• Seins douloureux ou gonflés
• Cycles irréguliers, parfois plus courts
• Règles plus abondantes ou douloureuses
• Ballonnements, rétention d’eau
• Sommeil plus léger, réveils nocturnes

Ces symptômes traduisent souvent un déséquilibre entre les deux hormones majeures du cycle : la progestérone et les œstrogènes. Ces signaux physiques sont souvent les premiers indicateurs que ton équilibre hormonal commence à bouger.

La progestérone, c’est l’hormone de l’apaisement : elle favorise le sommeil, la sérénité, la stabilité émotionnelle et protège nos tissus.

Les symptômes émotionnels et psychologiques : le chamboulement invisible de la périménopause

Pendant cette période, tu continues à tout gérer : les enfants, le travail, la maison, parfois même des parents qui vieillissent. Tu tiens tout en équilibre, mais intérieurement, tu sens que la corde est tendue. Et quand la fatigue, les cris ou les larmes arrivent, la culpabilité suit. Tu te dis que tu devrais “tenir le coup”, que tu n’as “pas le droit de craquer”. Mais ce n’est pas un manque de volonté. C’est ton corps qui t’envoie un message : ton système nerveux est saturé, tes hormones changent, et tu as besoin de ralentir pour t’adapter à ce nouveau rythme.

“Tu n’es pas faible, tu es simplement humaine. Ce que tu ressens n’est pas un échec, c’est une transition.”

Ce poids mental, souvent passé sous silence, amplifie les symptômes émotionnels : irritabilité, fatigue nerveuse, hypersensibilité, découragement.

En réalité, il traduit la charge invisible que portent tant de femmes au moment où leur équilibre hormonal se transforme.

La dominance œstrogénique : un déséquilibre fréquent. Quand la progestérone baisse, il reste souvent trop d’œstrogènes en circulation par rapport à ce faible taux de progestérone. C’est ce qu’on appelle la dominance œstrogénique : un déséquilibre où l’œstrogène “prend le dessus”, ce qui accentue certains troubles physiques et émotionnels.

On retrouve les symptômes d’un déficit de progestérone cités au-dessus et d’autres qui peuvent inclure :

• Seins fibrokystiques
• Sautes d’humeur, irritabilité
• Anxiété, crises d’angoisse
• Brouillard mental, difficultés de concentration
• Fatigue chronique, perte de motivation

Ces manifestations peuvent être perçues comme du stress ou de la fatigue émotionnelle, mais leur origine est hormonale. On va comprendre pourquoi dans la prochaine section.

Les signes plus discrets mais révélateurs

Les symptômes invisibles qu’on confond souvent avec autre chose.

D’autres signes, plus discrets, peuvent apparaître au fil du temps :

• Prise de poids rapide (surtout sur les hanches et les fesses) : 👉🏻 Je t’en parle plus en détail dans cet article sur les 2 causes principales de la prise de poids après 40 ans.
• Seins plus sensibles ou augmentation du bonnet
• Saignements abondants ou entre les cycles
• Ballonnements, digestion lente ou vésicule biliaire fatiguée
• Fibromes, kystes, endométriose
• Chute de cheveux, peau plus sèche
• Baisse de libido

Tu l’as sans doute remarqué : la plupart de ces symptômes peuvent facilement se confondre avec du stress, de la fatigue ou même une dépression légère. C’est pour cela que beaucoup de femmes passent à côté de la vraie cause : un déséquilibre hormonal lié à la périménopause. Ce déséquilibre n’est ni une fatalité, ni un problème psychologique. C’est une réponse naturelle que l’on peut apaiser en soutenant le corps par l’alimentation, le sommeil, la détoxification et la gestion du stress.

Pourquoi ces symptômes apparaissent ? Comprendre le rôle des hormones

Le duo progestérone/œstrogènes : ton équilibre bouleversé

C’est LA grande question que se posent beaucoup de femmes. Car tu ressens des changements physiques et émotionnels, mais ton médecin te dit que “tout va bien” parce que ta prise de sang est normale. Et pourtant, il n’existe pas de test sanguin fiable pour dire : “Tu es en périménopause.” Cette absence de repère crée souvent une grande confusion. Tu peux avoir des symptômes très réels, même si ton bilan hormonal semble parfait. Ton corps, lui, sait exactement ce qui se passe.

Le rôle des hormones clés

Selon Jerilynn Prior, professeure à l’Université de la Colombie-Britannique et spécialiste du cycle féminin, une femme de plus de 35 ans ayant encore un cycle régulier peut être considérée comme en périménopause si elle présente au moins 3 de ces 9 symptômes :

• Règles plus abondantes et/ou plus longues
• Cycles plus courts (25 jours ou moins)
• Seins sensibles ou douloureux
• Sommeil perturbé (réveils nocturnes)
• Crampes menstruelles plus fortes
• Sueurs nocturnes avant les règles
• Migraines ou maux de tête nouveaux ou plus intenses
• Sautes d’humeur plus marquées avant les règles
• Prise de poids sans changement particulier d’alimentation ou d’activité physique

Ces signes traduisent le début d’un déséquilibre entre la progestérone et les œstrogènes.

• La progestérone, produite après l’ovulation, est ton hormone calmante : elle favorise le sommeil, la stabilité émotionnelle, la détente, la clarté mentale.
• L’œstrogène, lui, te donne de l’énergie, de la motivation, soutient ta libido et ton humeur.

Mais quand la progestérone commence à baisser, et que les œstrogènes restent élevés, ton corps entre dans une phase de dominance œstrogénique.

Cette dominance est au cœur de la périménopause. Elle explique pourquoi tu peux ressentir autant de variations physiques, émotionnelles et mentales, parfois d’un mois à l’autre. Ce n’est pas toi qui es instable, ce sont tes hormones qui oscillent.

Les facteurs qui amplifient les déséquilibres hormonaux

Cependant, même si ces changements sont naturels, certains facteurs peuvent amplifier les déséquilibres hormonaux :

• Le stress chronique : il épuise les glandes surrénales et perturbe la production de progestérone.
• Le manque de sommeil : il aggrave la fatigue nerveuse et accentue les fluctuations d’humeur.
• Une alimentation trop sucrée ou inflammatoire : elle fatigue le foie, organe clé de la régulation hormonale.
• Un rythme de vie trop rapide : surcharge mentale, pression familiale ou professionnelle empêchent le corps de se régénérer.

“Ton système hormonal n’est pas séparé de ton système nerveux. Si tu vis en tension constante, ton équilibre hormonal ne peut pas se stabiliser.”

Ces facteurs, ajoutés à la baisse naturelle des hormones, expliquent pourquoi certaines femmes vivent une périménopause douce et fluide, tandis que d’autres traversent une période beaucoup plus intense.

Comment apaiser naturellement les symptômes de la périménopause ?

La bonne nouvelle ? Tu n’es pas condamnée à subir tes symptômes pendant 10 ans. Il existe des solutions naturelles et efficaces pour traverser cette transition sereinement.

Contrairement aux traitements médicamenteux qui s’attaquent aux problèmes un par un, la périménopause nécessite une approche holistique. Pourquoi ? Parce que tes symptômes ne sont pas isolés : ils sont tous liés à tes déséquilibres hormonaux.

C’est exactement pour cette raison que j’ai développé ma méthode en 8 piliers, spécialement conçue pour les femmes de plus de 35 ans qui ont un rythme de vie intense.

Une approche complète en 8 piliers

Cette méthode holistique prend en compte tous les aspects de ta santé :

1. Le contrôle de la glycémie – Pour prévenir la résistance à l’insuline qui aggrave presque tous tes symptômes
2. Le système nerveux – Pour calmer ton cerveau et retrouver un sommeil réparateur
3. L’activité physique – Pour préserver ta masse musculaire et ton métabolisme
4. La santé des glandes surrénales – Pour gérer ton stress et retrouver ton énergie
5. La santé intestinale – Pour optimiser ta digestion et ton immunité
6. La détoxification – Pour éliminer les toxines qui perturbent tes hormones
7. La santé de la thyroïde – Pour maintenir ta vitalité et ton poids de forme
8. Les émotions – Pour vivre cette transition avec sérénité

Chaque pilier joue un rôle essentiel dans l’atténuation de tes symptômes et ton bien-être global.

3 solutions pour commencer dès maintenant

Parmi ces 8 piliers, trois d’entre eux constituent les fondations et peuvent transformer ton quotidien en quelques semaines seulement.

Découvre-les en détail, avec des conseils pratiques, des exemples concrets et des astuces de mise en application dans mon guide gratuit sur la Périménopause : 👉🏻 Télécharge-le ici et commence à atténuer tes symptômes dès cette semaine et faire de cette période un véritable renouveau.

Conclusion : la périménopause, une renaissance dans la vie des femmes

La périménopause n’est pas une fin, mais une métamorphose. C’est une période charnière où ton corps, ton énergie et ton rythme se redéfinissent pour te conduire vers une nouvelle phase de ta vie de femme, plus consciente, plus ancrée, plus apaisée. Plutôt que de la craindre, choisis de l’accueillir comme une transition naturelle, une invitation à ralentir, à t’écouter et à prendre soin de toi autrement. Chaque symptôme, chaque signe, n’est pas un obstacle mais un message : ton corps te parle, il t’appelle à l’équilibre.

FAQ

Comment savoir si on est en périménopause ?

Il n’existe pas de test sanguin fiable pour le confirmer, car tes hormones fluctuent constamment durant cette période. Si tu présentes au moins 3 de ces signes : règles irrégulières, troubles du sommeil, sautes d’humeur, bouffées de chaleur, seins sensibles ou prise de poids inexpliquée, tu es probablement en périménopause.

À quel âge commence la périménopause ?

La périménopause débute généralement entre 35 et 45 ans, mais chaque femme a son propre timing. Certaines ressentent les premiers signes dès la fin de la trentaine, d’autres plus tard, autour de 47-48 ans. L’hérédité joue un rôle important : demande à ta mère ou tes sœurs à quel âge elles ont vécu cette transition.

Quelle est la différence entre périménopause et ménopause ?

La périménopause, c’est la transition avant la ménopause : tes règles sont encore là mais les premiers symptômes physiques et émotionnels arrivent au début de façon subtile puis de manière plus proconcée : La progestérone est la première hormone qui commence à baisser, tandis que l’œstrogène fait le yoyo. La ménopause, c’est le jour précis où tu n’as plus eu tes règles depuis 12 mois consécutifs : à ce moment-là, tu ne peux plus tomber enceinte.