Je me souviens de mes 2 baby-blues comme si c’était hier, mais à l’époque je ne savais pas que c’était le baby-blues et j’avais honte de ce que je ressentais (du moins de ce que je ne ressentais pas). Ca a commencé à la sortie de la maternité, le jour où on doit ramener son bébé à la maison. Mon mari et toute ma famille était heureux, c’était la joie, un des plus beaux moments mais moi je ne ressentais rien à part l’épuisement, des maux de tête et la douleur de mes seins engorgés. Je ne comprenais pas pourquoi je ne pouvais pas ressentir cette joie alors que j’avais imaginé cette scène pendant toute ma grossesse : moi radieuse et totalement épanouie avec mon bébé dans les bras. J’avais tout pour être heureuse, je venais de mettre au monde un bébé en bonne santé que j’aimais plus que tout. J’étais en colère, je m’en voulais, je culpabilisais mais je cachais ce que je ressentais derrière un sourire et je me disais que ça allait passer. Effectivement, c’est passé au bout de quelques jours mais j’aurais dû en parler, pour me soulager et me rendre compte que ce que je ressentais était un symptôme normal du baby-blues, qu’il n’y avait aucune honte à avoir et que ça ne faisait pas de moi une mère indigne. Aujourd’hui, je vous laisse avec Sarah, elle est coach en développement personnel et aide les femmes à traverser différentes étapes de leur vie (reconversion professionnelle, grossesse, maternité, divorce,…). Elle vous livre dans cet article ses 5 conseils pour surmonter le baby-blues. Je vous laisse donc avec Sarah.

Tout est prêt depuis plusieurs semaines. Le lit est monté, la chambre décorée. L’armoire remplie de jolies tenues et vous avez même pensé à ses premiers jouets.

Un accouchement…une rencontre…sûrement une des plus belles de votre vie…

De l’amour à profusion, de la joie, des photos, des visites. Mais aussi, de la fatigue (beaucoup de fatigue…). Des larmes, les premiers doutes, les premières craintes, les sautes d’humeur…

Mais Pourquoi ? Vous avez tout pour être heureuse…Et si le fameux syndrome du 3ème jour avait frappé à votre porte ?

Le baby-blues, c’est quoi ?

Il s’agit de troubles de l’humeur qui vont engendrer différents symptômes en fonction des femmes: anxiété, mélancolie, perte d’appétit, crises de larmes, sautes d’humeur, insomnies…

Apparaissant dans les 3 à 10 jours suivant l’accouchement, il ne s’agit en aucun cas d’une maladie.

Touchant de nombreuses femmes, le baby-blues serait même, selon certains psychiatres, une étape nécessaire pour clôturer un chapitre et en ouvrir un nouveau.

Le baby-blues, pourquoi ?

Plus de 50% des mamans sont touchées par ce phénomène. Les doutes, l’appréhension, le sentiment de ne pas être à la hauteur sont souvent des éléments déclencheurs, mais pas seulement !

  • Physiologiquement d’abord notre corps est face à un incontrôlable chamboulement:

-Une chute brutale du taux d’hormones suite à l’accouchement

-Dans de nombreux cas l’augmentation d’oxytocine et de prolactine avec la montée de lait

-La fatigue, les douleurs, une sensation de ventre vide et parfois même les complications de l’accouchement

  • Psychologiquement, c’est un véritable tsunami:

Émotionnellement, la femme doit faire le deuil d’une aventure qui se termine et d’une nouvelle qui commence. Elle peut donc ressentir de la tristesse, de la colère parfois. Cela est tout à fait normal. Nous avons besoin de passer par ces différentes étapes pour accepter la nouvelle histoire qui se dessine.

-Pour la première fois, la maman doit partager son bébé. Le cordon coupé, la fusion avec son bébé n’est plus exclusive. Souvent nous devons faire face à un désintérêt de la part de notre entourage, l’attention étant portée sur la nouvelle descendance arrivée (ça … ça continue encore longtemps… oui papa, oui maman, votre petit-fils va bien… et moi aussi … bref !)

-Tout le schéma familial est perturbé. La femme devient maman… L’épouse devient mère…L’homme devient père…La petite fille devient soeur…Le frère devient tonton…Les parents deviennent papy et mamie et parfois même les meilleurs amis deviennent parrains et marraines !

De quoi déstabiliser!

Comment fait-on pour élever un enfant ?

  • Mon bébé pleure, pourquoi ? Comment je le change ? Et si j’étais une mauvaise mère ? Et si je n’avais pas l’instinct maternel ?…

Dans cette période vulnérable, le manque de confiance en soi et l’estime de soi sont mis à rude épreuve.

Nous doutons, pensons que nous serons incapables d’élever cet enfant, que nous ne sommes pas digne de son amour, illégitimes.

« Tata Simone m’a dit que le bébé devait manger toutes les 3h… Sur les forums, c’est toutes les 4h… Mon amie ne comprend pas pourquoi ma fille ne dort pas entre 13h et 14h, c’est pas normal… »

STOP !!

Seule une maman sait ce qui est véritablement bon pour son bébé. Laissez les autres douter pour vous (sauf en cas de complication médicale).

  • Et si vos angoisses étaient une force et non une faiblesse ? Vous souhaitez le meilleur pour votre enfant, vous vous posez des questions: cela est compréhensible et prouve votre envie d’être une merveilleuse maman.
  • Une relation se construit, elle n’est pas forcément innée mais votre bébé vous aime déjà de façon inconditionnelle.

Souvent mes clientes me disent «  J’ai tout pour être heureuse, mais je n’y arrive pas. Je culpabilise ».

La confusion et le mélange des émotions peuvent expliquer cette impression.

L’amour ressenti pour son enfant est indépendant du bonheur. La vie est faite de moments de joie, et de moments plus durs. Cela ne vous empêche pas d’aimer votre enfant. Même dans des moments de tristesse où l’on n’arrive pas forcément à être heureux.

L’être humain est une alchimie de sentiments et d’émotions et nous pouvons donc éprouver plusieurs d’entre eux en même temps sans tout remettre en cause. Nous pouvons être en colère contre notre fille, notre mari, une amie…tout en les aimant…et heureusement !

Vous avez le droit d’être triste dans ce moment joyeux. Donnez-vous la permission d’accepter cette tristesse. « Le bonheur, c’est l’acceptation de la vie quelle qu’elle soit » disait George Sand…

 

Quelle différence avec la dépression post-partum ?

La dépression post-partum touche 10 à 15% des femmes. Si le baby blues a une cause physiologique et dure en moyenne une dizaine de jours, la dépression se manifeste avec des symptômes de tout autre genre à ne surtout pas banaliser:

  • Perte d’appétit
  • Un manque d’intérêt pour les choses qui habituellement nous font plaisir
  • Insomnies
  • Isolement
  • Culpabilité excessive
  • Tristesse
  • Sentiment de désespoir

Elle s’étale sur la durée, allant de 6 semaines à 1 an dans certains cas. Elle peut survenir à la suite d’un baby blues si la maman n’a pas été soutenue. Une accumulation et un ensemble de choses se présentant souvent dans un contexte difficile (grossesse et/ou accouchement compliqué, peu d’aide de l’entourage, problème de santé du bébé…) favorisent cet état.

La dépression post-partum nécessite un véritable accompagnement par des professionnels de santé avec parfois même un traitement médicamenteux.

Mes conseils de BusyWoman

Coach en développement personnel, j’accompagne notamment lors de mes séances des jeunes mamans ou des mamans lors de leurs grossesses (primipares ou pas !) afin de les aider à se recentrer sur leurs besoins, leurs valeurs. Un travail sur leurs émotions, l’estime et l’amour de soi leur permet d’aborder cette période sereinement. Ensemble, nous préparons cette nouvelle vie (son organisation, ses chamboulements) afin d’être une maman apaisée.

1/ Soyez-un peu…imparfaite !

Et même beaucoup. De retour à la maison, nous sommes vite dépassées. Le bébé, la maison, le linge, les repas…. Essayez de vous concentrer sur l’essentiel, et l’essentiel … c’est VOUS.

Le linge n’est pas plié ? La maison n’est pas rangée ? Est-ce vraiment si grave ?

2/ Préparez au mieux votre accouchement pendant votre grossesse.

Il y aura beaucoup de choses que vous ne pourrez pas prévoir. Mais l’état d’esprit dans lequel vous serez sera essentiel !

Je conseille aux clientes que j’accompagne d’écrire dans un carnet leurs peurs, leurs angoisses. Les écrire leur permet de les affirmer, de les accepter et d’envisager des solutions… en portant des lunettes roses !

De même, elles ont un autre petit carnet où elles écrivent toutes les choses dont elles sont fières, ce qui les rend heureuses. Ce carnet est à lire et relire les soirs de doutes ! (et les autres aussi…)

3/ Faites-vous aider !

N’hésitez pas à demander de l’aide à votre maman, belle-maman, une tante, une amie ou une voisine. De nombreuses communes proposent aujourd’hui la visite d’une sage-femme ou d’une puéricultrice.

N’hésitez pas à confier votre bébé quelques heures pour sortir vous changer les idées. Et surtout: ne culpabilisez pas !

4/ Faites-vous plaisir, prenez soin de vous.

Lorsque je préparais ma valise pour la maternité, ma cousine m’a offert un masque visage.

« Tu verras cela te détendra ! ».

Un peu de temps pour prendre soin de soi, s’acheter un rouge à lèvre ou une écharpe qui donne bonne mine. Autant de détails importants qui auront un impact sur votre mental.

 5/ Mais surtout, partagez, parlez !

A travers ces lignes, vous pouvez voir qu’il n’ y a rien d’honteux. Echangez avec vos mamans, vos amies mais aussi les sages-femmes.

A titre personnel, mon baby blues est arrivé le 5ème soir. Pour la 1ère fois Marcel sortait de néonatalogie, et passait sa 1ère nuit dans ma chambre. J’ai naïvement demandé à la sage femme de garde (qui elle, à la différences de ses collègues, n’était pas très sympa… cela arrive… )

« Comment je vais prendre ma douche ? Personne ne peut surveiller mon bébé ? »

Ce à quoi elle m’a répondu sèchement:

« Et vous ferez comment chez vous ? Vous ne vous laverez pas ?? »

 Inutile de préciser que se fut la douche la plus rapide de toute ma vie…

Je me suis sentie bête, incapable. Ridicule même. En larmes, j’ai appelé une de mes meilleures amies. Avec ses mots doux, elle a su me réconforter, me rassurer. Je l’entends encore me dire: « C’est normal ma chérie »…

Enfin n’oubliez pas vos besoins primaires: buvez, mangez et dormez… mais ça, je laisse Laila s’en charger !

Souriez, vous êtes la meilleure des mamans. A votre façon, aux yeux de votre enfant, de votre mari. Et c’est la seule chose qui compte !

Sarah.

Qui suis-je ?

Coach, pianiste, professeure, mais aussi épouse, maman, belle-maman, plusieurs casquettes me définissent. Mais avant tout je suis une Femme. Comme vous.

Passionnée par le développement personnel, je suis Coach praticien sénior, diplômée de l’École Française de Coaching MHD-EFC, certifiée RNCP.

Le coaching est une méthode de développement personnel qui vous accompagne au quotidien.

Basées sur vos objectifs, nos séances vous aident à retrouver vos vrais Besoins et Désirs afin d’être une femme épanouie en accord avec vos Valeurs.

Ensemble, nous travaillons sur vos émotions et l’optimisation de vos capacités afin de développer votre potentiel et de traverser les différentes étapes de votre vie (reconversion professionnelle, grossesse, maternité, divorce…)

Débordée ? Fatiguée ? Surmenée ? Je vous guide afin de trouver votre organisation, celle qui vous correspond et qui fera de vous une femme apaisée, motivée et sereine.

Pour me contacter:

www.busywoman.fr

busywomancoaching@gmail.Com

https://www.instagram.com/busywomancoaching/

Facebook: BusyWoman @smpcoaching

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